Jusqu'au 15 juin 2025

Je soutiens Clémentine Chalançon

J'achète un allowgramme* et je tente de gagner une œuvre originale.Mon achat tient lieu de billet pour tenter de gagner une œuvre originale de l’artiste d’une valeur de 3 000€

Je tente de gagner cette oeuvre

Allowgramme*

STELFER / Loue

180
€  TTC

En achetant cet Allowgramme*, je participe au concours pour gagner l’œuvre originale de Clémentine Chalançon

Titre de l’œuvre originale utilisée pour produire ces allowgrammes : STELFER / Loue
Année de l’oeuvre : 2025
Dimensions : 40 x 30 cm
Type d’œuvre originale : Sérigraphie sur papier - 4 passages
Procédés de reproduction : Sérigraphie sur papier
Conditions de reproduction : 4 passages dont 2 dégradés de couleurs - papier blanc sans acides
Nombre d’allowgrammes produits : 150
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* AllowgrammeUn Allowgramme est un multiple d’une oeuvre de l’artiste différente de celle mise en jeu dans le cadre du jeu concours. En fonction du type de pratique artistique, il peut s’agir d’une sérigraphie, d’un tirage photo ou d’une reproduction par toute autre pratique artisanale préservant le mieux l’esprit original de l’oeuvre. Il peut également s’agir d’une oeuvre unique de petite taille créée spécialement par l’artiste. L’allowgramme est signé par l’artiste avant expédition.

Clémentine Chalançon
Peinture

Clémentine Chalançon, artiste de 29 ans, interroge dans sa peinture la relation avec le réel. Au départ, il y a son regard qui se pose, touché par un paysage, un mur végétal, une eau réfléchissante.

Clémentine photographie des paysages et les collectionne dans la mémoire de son téléphone. Si un jour ces photos ressurgissent, elles deviennent l’ancrage et l’étape initiale du tableau. Parfois, l’artiste fantasme sur ces images des couleurs, des formes. Elle aime ces entorses au réel qui inspirent son travail. De la photo et de ces détours, l’artiste fait grandir son oeuvre en peinture. Le travail de Clémentine imite le comportement de son sujet : le reflet mouvant dans l’eau, le lichen qui recouvre un mur. Ce qui intéresse la jeune femme, c’est de traduire sur un matériau choisi et grâce à la peinture, le mouvement perçu d’un paysage, d’un élément naturel. Clémentine Chalançon peint son idée de la perception.

La jeune artiste intègre les Beaux-Arts de Saint-Étienne, portée par le dessin, la peinture et la photographie. Au fil de ses études, elle étire son idée de la perception et traduit le mouvement naturel des éléments en jouant avec la matière, les supports et les couleurs. Une cuisine d’atelier qu’elle affectionne. Elle réalise avec attention ce jeu de construction. Peindre l’amuse et si ce n’était pas le cas, elle redouterait que l’ennui se lise sur ses toiles. Parfois, ce qu’elle voit dans l’évolution de la peinture la surprend et ces imprévus l’intéressent, la poussent à poursuivre son travail. Elle peint librement, l’œil aiguisé par l’apprentissage de la contemplation ; tout débute pour elle avec un point de vue. Quand on est devant un paysage, on est à la fois spectateur donc extérieur, et présent donc appartenant à ce paysage. Clémentine peint le paradoxe de cette sensation.

Sur des formats multiples, de la taille du livre de poche aux grandes fresques de plusieurs dizaines de m2, Clémentine Chalançon adapte son regard à ses toiles ; de la taille d’une main, d’un visage, d’un corps ou plus grand encore. Elle aime cette variation qui rend compte des perspectives et qui l’oblige à ajuster cette idée de la perception, réfléchie sur un support. Ainsi pour sa série Stelfer, elle a choisi en peignant le verre, de confondre le medium et le sujet. Elle peint des reflets aperçus dans l’eau, sous le verre. Elle travaille en touches, puis en couches de peinture, suggère les reflets, esquisse l’environnement végétal, rend compte de la transparence, raconte le mouvement du liquide, puis recouvre d’une dernière couche les précédentes. Clémentine aime penser qu’un tableau se termine quand la peinture se referme : il n’y a plus de place pour un nouveau geste, le pinceau se lève.

Dans son atelier, le temps n’est jamais le même. Les toiles restent parfois endormies, d’autres apparaissent en quelques jours. Si ça ne marche pas, elle essaie encore, du mieux qu’elle peut, avec exigence, d’accorder paysage, perception et peinture. Son travail ne soutient pas un message figé, elle souhaite que chaque regard s’approprie la toile et réfléchisse la perception du paysage. Pour Allow, Clémentine Chalençon ouvre son monde au plus grand nombre. L’art ne doit pas être réservé aux experts et aux collectionneurs. La joie est grande d’emmener sa peinture dans les maisons, de la multiplier et de rendre chacun acteur de ce qu’il a envie de poser sur ses murs et contempler au quotidien.

— Charlotte Boutte @Humanoscope

L'œuvre que je peux remporter
Jusqu'au 15 Juin 2025

Nom : STELFER VI
Présentation par l’artiste : Réalisée au verso d’une plaque de verre acrylique, STELFER VI figure le reflet d’un paysage inversé par la surface de l’eau. Au loin, la cime des arbres se retrouve orientée vers le bas, tandis qu’au premier plan, l’image d’une branche ployant vers l’eau se retrouve dirigée vers le ciel. L’élaboration de cette peinture inverse l’ordre de perception des couches picturales : les couches perçues comme figurant au-devant sont celles qui ont été peintes en premier. STELFER VI joue avec notre perception de l’élément liquide, et le regard glisse sur la surface lisse du verre.
Année : 2025
Dimensions :123,5 x 93,5 cm, encadrée,
Type d’œuvre : pigments et caparol sous verre acrylique,
Autres caractéristiques : encadrement sur mesure (atelier Art&Kraft, Saint-Priest), baguettes de ramin teinté, attaches au dos (ficelle)
Valeur : 3000€